Birdman

Birdman ou (la surprenante vertu de l’ignorance) est le dernier film d’Iñarritu (21 Grammes, Babel, Biutiful).

Beaucoup de choses sont méta dans ce film. Son sous-titre déjà, qui se réfère autant au personnage principal de l’œuvre qu’à son réalisateur. Le producteur-réalisateur Mike Nichols lui avait dit, à une semaine du tournage : « Tu cours au désastre. Arrête ça. » C’est vrai que ce film, devant donner l’illusion d’un unique plan-séquence¹, devait coûter cher à réaliser². Mais il a tenu bon (comprendre : s’est entêté) et a obtenu l’Oscar du meilleur réalisateur.

Dans ce film, le personnage principal (Riggan Thomson) est une célébrité ayant autrefois incarné un super-héros, Birdman. Mais Birdman 3 a fait un flop en 1992, ce qui a mis fin à sa carrière d’acteur. L’acteur qui joue ce personnage (Michael Keaton) a autrefois incarné un super-héros, Batman. Mais Batman Returns (le 3e) a fait un flop en 1992.

Thomson tente alors de monter une pièce de théâtre à Broadway. Dans une scène, il fait répéter à Shiner (Edward Norton) son texte. Mais pour une certaine scène, celui-ci lui dit qu’il n’est pas d’accord avec certaines répliques et demande à changer le texte. Pour cette scène, Edward Norton a dit à Iñarritu qu’il n’était pas d’accord avec certaines répliques et a demandé à changer le texte.


¹ J’ai lu qu’il n’y avait que 16 scènes en tout dans le film.
² Bon, exactement 10 fois moins qu’Interstellar, mais 16,5 millions de dollars tout de même.